professeur de chinois au collège la piété à Yaoundé
Propos recueillis par Rose Nang
Que représente pour vous le 5 octobre, célébrant la journée mondiale de l’enseignant?
La journée du 5 octobre symbolise pour moi, la reconnaissance et de la considération, que nous, enseignants, sommes à la base de la construction d’un pays.
Le thème retenu pour cette 27ème édition est : les enseignants au cœur de la relance de l’éducation. Que vous inspire-t-il?
Le thème de cette édition m’inspire la responsabilité qui est mienne en tant qu’enseignante de dispenser le savoir aux élèves, pour qu’ils soient des hommes accomplis demain.
Comment peut-on relancer l’éducation au Cameroun?
Pour relancer l’éducation au Cameroun, je dis sans ambages, sans hésitation, qu’il faut commencer par inculquer et enseigner à nos enfants, nos origines, nos valeurs, notre culture.
Qu’elles sont les difficultés que vous rencontrez en tant qu’enseignant?
L’un des problèmes que nous rencontrons, est celui du manque d’encadrement des élèves. Il y a véritablement un problème de relais. Or, le contrat est clair. Les parents doivent jouer leur rôle. Et pourtant, nous constatons que très peu d’enfants sont suivis à la maison. Tout le travail revient donc à l’enseignant. De plus, la plupart des enfants n’ont pas de manuels scolaires. Et ce manque de manuels est parfois dû à la conjoncture économique et malheureusement aussi à la mauvaise foi des parents.
Qu’est ce qui doit être mis en œuvre pour que l’enseignant retrouve l’aura qu’il avait jadis?
Pour que l’enseignant retrouve l’aura qu’il avait avant, les parents doivent jouer leur rôle. Ils doivent apprendre à leurs enfants à respecter les enseignants.