Nadine Ndjomo 
Le campus sera situé à Dibamba Beach.
Par Nadine Ndjomo
Que faire pour que les Africains développent leur continent ? C’est ce que propose l’Ecole Internationale des Sciences Appliquées et de Management (Eisam). Cette école préparatoire qui intègre le modèle français et africains, envisage d’une part, de former des ingénieurs pour l’Afrique et des ingénieurs pour le monde et d’autre part de répondre aux besoins du sous-développement pour l’Afrique. Opportunités seront données aux Africains, camerounais en particulier, de bénéficier du cadre et des facilités comme cela se fait dans d’autres continents. L’objectif in fine est qu’ils puissent répondre aux besoins du marché continental et international.
L’Eisam ouvre ses portes cette année. Le campus sera situé à 5 kilomètres de Japoma dans la Dibamba Beach. Un accent sera mis sur le savoir et davantage sur la savoir être, la qualité des enseignements. Le casting sera fait avec minutie. Les dossiers des candidats seront regardés avec soin. L’Eisam sera doté d’une bibliothèque, huit salles de classe, un laboratoire labellisé de physique-chimie, une salle d’informatique, cinq salles d’études, trois salles de réunion, un amphithéâtre de 196 places, 45 chambres simples pour étudiants, 23 chambres doubles pour étudiants, cinq appartements pour enseignant, une salle multisport, une salle de remise en forme, une piscine, une cantine de 100 places, un réfectoire, 22 places de parking sous-sol.
Hervé Ngangmeni et Nestor Ngangmeni, anciens produits de l’Institut Africains d’informatique (IAI), promoteurs d’Eisam, apportent ainsi leur pierre à l’édifice ; du Cameroun. En sus d’Eisam, ces ingénieurs, à travers leur association d’« Hernest éducation », a déjà soutenu financièrement plusieurs étudiants dans leurs études. « For better éducation », le démembrement local d’ « Hernest éducation », sera bientôt implémenté au Cameroun. Plusieurs étudiants ont déjà bénéficié du soutien de « Hernes éducation ».
