Au lycée technique de Nkolbisson à Yaoundé, ces nouvelles filières attirent de plus en plus.
Par Rose Zang
Les filières F7 et F8 sont encore peu connues au Cameroun. La première donne accès à une formation en sciences biotechnologie et bio-laboratoire.
« En classe de 2nd, les élèves font le tronc commun. Et une fois en classe de première, ils ont deux options. La première est de choisir comme spécialité, la biotechnologie.Et la deuxième, est de faire bio-laboratoire », explique-t-on au lycée technique de Nkolbisson à Yaoundé. Quant à la filière F8, elle offre une formation en sciences médico-sociale. « Il convient ici de préciser que la filière F8 n’offre pas une formation en médecine générale. Les bacheliers, titulaires d’un baccalauréat F8 ne peuvent pas se faire inscrire dans une faculté de médecine au Cameroun », informe-t-on au lycée technique de Nkolbisson avant d’ajouter : « les titulaires d’un baccalauréat F8 ont comme débouchés, des métiers comme infirmiers diplômés d’Etat (IDE), travailleurs sociaux dans les hôpitaux. Pour ceux qui veulent poursuivre leurs études supérieures, ils peuvent s’inscrire à Institut universitaire de technologies (UIT) de Ngaoundéré. Là-bas, il y a des filières qui forment dans l’agro-alimentaire. Et avec un bac F8, on peut y accéder. Et les personnes titulaires d’un baccalauréat F7, peuvent devenir des laborantins, techniciens de contrôle qualité dans des sociétés. »
Très courues depuis leur instauration dans le système éducatif camerounais, les filières F7 et F8 ne datent pas de cinq ans. Elles ne sont pas encore enseignées dans tous les lycées techniques du Cameroun. Elles le le sont dans une poignée. Et le lycée technique de Nkolbisson à Yaoundé, en fait partie. Là-bas, il y a trois 2nd F8. Chacune à un minimum de 50 élèves par classe. Il y a deux classes de première F8, deux de Terminale F8.