
L’objectif est de promouvoir l’entrepreneuriat jeune et de réduire le chômage.
Par Lititia Ngono
Dans le but de réduire le taux de chômage et promouvoir l’entreprenariat jeune au Cameroun, le ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (Minefop), a créé de nombreux centres de formation aux métiers. Et c’est à travers le projet de mise en place des centres de formation aux métiers non agricoles en milieu rural (CFM), qu’il entend atteindre son objectif. Ce projet s’inscrit dans la nouvelle stratégie du pays pour la croissance et l’emploi, ainsi que dans les priorités du gouvernement relatives au développement agricole. Le principal objectif de ce projet est d’améliorer l’offre de formation professionnelle en milieu rural sur les métiers non agricoles, en l’adaptant et en la diversifiant, tant qualitativement que quantitativement. En réponse à la demande de qualification technique émanant des acteurs économiques en régions.
Toutefois, ce projet renferme également plusieurs objectifs spécifiques notamment : l’amélioration et l’insertion des jeunes dans la vie active au sein de leur région d’origine, particulièrement ceux exclus du système éducatif, et contribuer ainsi à la lutte contre le chômage, l’émigration, le sous-emploi et la précarité des actifs non-agricoles dans les zones rurales. Aussi, le développement de nouveaux métiers susceptibles d’accompagner l’évolution économique et sociale des zones rurales. Enfin le renforcement de la compétitivité de l’économie rurale camerounaise et de ses entreprises formelles, informelles ainsi que l’amélioration de la productivité des métiers non-agricoles.
Bénéficiaires
Les villes de Bandjoun, Ebebda, Maroua, Edéa, Douala, Ngaoundéré et Ndop sont les premières villes bénéficiaires de ce projet. Il forme dans plusieurs domaines parmi lesquels la transformation des produits animaux et végétaux, la maintenance des petits équipements et la production d’énergie et d’aliments pour animaux d’élevage. Ces formations concernent les élèves ayant effectué au moins deux ans dans l’enseignement secondaire, ceux ayant obtenu un Brevet d’étude primaire (Bep), un Certificat d’étude professionnelle (Cap), et les élèves des classes de terminale de l’enseignement général. D’après le Minefop, à date, aucun centre n’a encore été inauguré. Mais c’est pour bientôt.