président de l’association Lomié 1er.
Propos recueillis par Rosine Nang
Quel combat mène l’association Lomié 1er, dont vous êtes le président ?
Je suis le président de l’association de Lomié 1er. Et le combat que mon équipe et moi menons est l’assistance aux plus démunis de notre localité et par ricochet, ceux de la région de l’Est. Malgré nos efforts, il y a encore beaucoup de choses à faire. Car, notre assistance est insuffisante. Nous sommes un relais social de proximité pour mieux promouvoir l’éducation, l’avenir des jeunes en quête d’aide à leurs projets.
Vous décriez le fait que les diplômes passés au Cameroun ne sont pas facilement acceptés en Occident ?
Effectivement, je dénonce cette discrimination faite au Cameroun en Occident. Car les diplômes passés chez nous sont pour la plupart invalidés dans l’académie Française et ailleurs. Le processus de validation prévu à cet effet reste un parcours quasi impossible. J’attire l’attention de nos enfants sur cette discrimination qui avantage ceux nés ou résidants en Europe. En conclusion le Cameroun a du mal à promouvoir ses valeurs au delà du continent. Car il faut aller explorer d’autres savoirs et technologiques pour mieux « compétir » dans l’avenir.
Vous qui vivez en Europe, conseillez-vous aux parents d’envoyer leurs enfants poursuivre leurs études à l’étranger malgré les « risques » ?
Nous pensons que les parents qui envoient leurs enfants poursuivre leurs études en Europe, ont bien conscience qu’en leurs enfants s’exposent plus aux dérives et convoitises dues à l’émancipation occidentale. Alors même qu’en Afrique, nous sommes plus regardants sur les libertés infantiles. C’est un combat qu’ils mènent pour préserver leurs enfants qui, hélas sont pris dans l’étau, via par exemple l’accès facile aux réseaux sociaux.