Le Minedub, le Minsesec, Mincom, Minsanté et les partenaires au développement dont l’Unesco et l’Unicef vont tabler sur cet objectif pendant 5 jours à Ebolowa dans le Sud Cameroun.
Par Nadine Ndjomo
Assurer la réouverture des écoles et la reprise des enseignements dans un environnement sanitaire, sûr et protecteur. Tel est le principal objectif de l’atelier de production des programmes multimédias de sensibilisation de la communauté éducative sur les gestes barrières et la vaccination contre la Covid-19, qui se tient à Ebolowa, dans le département de la Mvila, région du Sud Cameroun.
Depuis hier, 12 juillet et jusqu’au 19 juillet prochain, des responsables des ministères de l’Education de base, des Enseignements secondaires, de la Communication, de la Santé publique, des partenaires au développement tels que l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture(Unesco), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), la Global Partnership for Education, les hommes de médias, vont produire des programmes multimédias de sensibilisation de la communauté éducative sur les gestes barrières et la vaccination contre la covid-19. De manière à ce que le 5 septembre prochain, jour de rentrée scolaire au Cameroun, pour le compte de l’année scolaire 2021/2022, la campagne dénommée « Mon école sans coronavirus », puisse effectivement prendre le train en marche.
Mais avant cela, des messages seront diffusés dans les différents médias. Une communication tous azimuts sera faite, avec pour cœur de cible, des élèves de moins de 18 ans, (de la maternelle au premier cycle des enseignements secondaires, en passant par le primaire). Car, explique Evelyne Ngwal Ayukegba, directeur de la santé, du sport et des activités post et péri-scolaires, au ministère de l’Education de base, « la communication passe mieux chez les enfants. Quand elle est bien faite, c’est au moins 50% de la population qui est touchée. Car, une fois à la maison ces derniers diffusent ces informations à longueur de journée et cela à un impact positif dans leur entourage ». Autres acteurs du secteur éducatif concernés par cette campagne, ce sont des enseignants et des parents.
Très affecté par la Covid-19, le secteur de l’éducation, comme nombre d’autres secteurs a vu son fonctionnement bouleversé. Elèves, enseignants et parents ont été bouleversés. La maladie est toujours présente. Et c’est pour éloigner cette pandémie en milieu éducatif, que le gouvernement camerounais a entrepris d’intensifier des actions de sensibilisation au respect des mesures barrières, la désinfection des mains, des aires de jeux, des salles de classe, en utilisant la communication.
La communication se fera par le biais des chants, des spots, des affiches grand format, en français et en anglais, l’affichage. Dans les radios, les télés, sur la toile…Et comme l’a rappelé le Dr Fabrice Tchinde Toussi, représentant de ministère de la Santé publique à cet atelier, les enfants ne sont pas concernés par le vaccin. A moins qu’ils ont plus de 18 ans. Et même, le vaccin anti covid-19 n’est pas obligatoire au Cameroun. Pour le moment en tout cas.