délégué régional des Enseignements secondaires de l’Extrême-Nord.
Par N.N
Quelles seront les axes prioritaires pour la région de l’Extrême-Nord cette année scolaire ?
On doit rentrer regarder les examens de la dernière session. Tous les examens de l’office du baccalauréat au Cameroun (OBC) sont passés de 22,02 à 45,05%, Soit une hausse de 22,4%. Au niveau des examens Decc, nous sommes passés de 39,07 à 50,04%, soit une hausse de 10,97%. C’est le GCE qui baisse avec 52,20% contre 53,10% l’année dernière, soit une baisse de 0,91%. Pour l’ensemble de la région, nous notons que l’année dernière, nous avions 31,57%, cette année, nous sommes 47,50%, soit une hausse de 15,93%. Au niveau de l’insécurité, nous allons rester éveillés, mais rien ne nous inquiète de ce coté là, dans la mesure où, ce n’est que la continuité de ce que nous savions faire depuis longtemps.
Comment allez-vous procéder pour implémenter le projet clean school?
Madame le ministre l’a rappelé. Le clean school a des aspects multidimensionnels. Il ne s’agit pas seulement de la propreté dans l’environnement, il s’agit aussi de la propreté dans la gestion académique des enseignements. Dans notre région, tous les dispositifs est en branle pour que la pandémie soit contenue. Nous avons des mairies qui viennent près des établissements pour les désinfections, nous avons aussi des partenaires, qui le font. Dans certaines localités, c’est l’armée qui vient à notre secours en désinfectant les salles de classe. C’est le cas dans le Mayo-Sava. L’aspect clean school, c’est d’abord dans la gestion pédagogique, financière. L’école propre n’est pas seulement, dans la salubrité ; mais dans la salubrité mentale. Nous sommes habitués à cette notion de clean school dans ses dimensions multiples.
Combien vont coûter les frais d’Apee?
Dans les réseaux sociaux, l’Apee est un ennui. Je voudrais dire que l’association des parents d’élèves et d’enseignants, reste et demeure un cadre idéal pour l’épanouissement des parents, et pour l’épanouissement par ricochet, des apprenants. A cet effet, j’exhorte tous les parents, toute la communauté éducative de la région, a bien ficeler leurs projets, à travers les différents bureaux des Apee. Ils ont une opportunité à fournir les services essentiels et peut être même ajouté les services primordiaux, afin que ceux-ci bénéficient de meilleurs enseignements possible. A cet effet, il n’y a pas lieu à dire que l’Apee est une chose facultative. L’Apee est une obligation morale à laquelle il faut se plier. Car sans l’Apee, les établissements fléchiraient, surtout les établissements publics. C’est grâce à l’Apee que les vacataires sont payés, les projets d’informatisation de l’établissement sont menés, que tout ce qui est inscrit dans le cadre de l’enseignement et qui n’est pas financé par les rubriques canonisées par les textes, est donc financé grâce à l’Apee. Les textes sont clairs. Vous votez le bureau avec les parents d’élèves. Il est renouvelable tous les deux ans et une fois. Il faut se conformer aux textes pour avoir un bon bureau et de bons résultats. C’est cette orientation qu’il faut donner aux Apee et non leur avilissement ou leur détournement, non. Il ne s’agit pas de détourner les parents, sur des horizons qui n’aboutissent à rien. Au contraire, c’est grâce à l’Apee que chaque établissement va s’épanouir et se singulariser.