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Propos recueillis par N.N
Quels sont les axes prioritaires pour l’année 2021-2022 au collège Joseph Stintzi ?
En ce qui concerne les axes prioritaires du collège Joseph Stintzi, nous suivons les axes de notre père évêque, à savoir l’identité chrétienne et l’excellence académique.
Et sur le plan pédagogique concrètement ?
Sur le plan pédagogique, on a des différentes instances notamment une préfecture des études, des animateurs pédagogiques qui, chacun en ce qui le concerne, a une tâche précise. Déjà la semaine dernière nous avons eu beaucoup d’activités, la formation des Ap, la formation des titulaires, le recrutement de nouveaux enseignants. En ce qui concerne les enseignants, le quota est bon. Nous sommes tous présents.
Combien d’élèves attendez-vous cette année scolaire ?
Si on se réfère à l’effectif que nous avions l’année dernière, qui était de 1018 élèves, cette année scolaire, avec les départs et un recrutement abondant nous nous attendons à un millier et plus d’élèves. Et les infrastructures peuvent nous permettre cela.
Quid du nombre d’enseignants ?
C’est vrai que nous avons une quarantaine d’enseignants permanents et les vacataires qui viennent des établissements de la place renforcent l’équipe éducative. Le credo de notre établissement est travail, discipline et charité.
Autrefois le collège Joseph Stintzi était exclusivement réservé aux filles. Est-ce toujours le cas ?
Le collège Joseph Stintzi n’est plus seulement réservé aux filles. Depuis 1995, le collège ouvre ses portes aux garçons et tous bénéficient de la même formation, que les filles.
A quoi est dû ce changement ?
En fait c’est vrai que l’idée au départ était l’éducation des filles, parce que quand elles se déplaçaient pour d’autres régions, elles ne s’en sortaient pas. Il fallait les maintenir dans leur département, la Lekié, région du Centre, pour leur permettre d’étudier. Mais aujourd’hui, nous ne pouvons pas circonscrire l’éducation que nous proposons aux jeunes. Il faut proposer la formation à tous et l’un des objectifs de l’Unesco est l’égalité des chances, donc aussi bien aux garçons qu’aux filles, on offre cette égalité de chances.
Le collège Joseph Stintzi est un établissement d’enseignement secondaire catholique. Prend-il en compte le volet social notamment dans l’allègement des frais de scolarité ?
En ce qui concerne le volet social, reconnaissons déjà que ce collège se trouve dans un environnement rural. Tout dépend de la cueillette du cacao. Excusez l’expression. C’est-à-dire qu’on attend que les parents cueillent le cacao pour acheter les fournitures et payer les frais exigibles. Nous tenons compte de cela dans le processus de moratoire et ainsi de suite. Toujours est-il que à une certaine période, ils peuvent s’acquitter de leurs frais de scolarité, mais pas tous. Nous nous battons comme nous pouvons pour les comprendre. Je pense que c’est dans cet aspect que nous œuvrons aussi. Tout le monde doit bénéficier de l’éducation aussi bien les riches que les pauvres. On doit tenir compte de notre contexte pour espérer avoir de meilleurs rendements.
À combien s’élèvent les frais de scolarité au collège Joseph Stintzi ?
La question d’argent fâche toujours. Ici, tout dépend du niveau où l’on se trouve. Au premier niveau cycle d’observation, les frais ne sont pas aussi élevés qu’en terminale. Les frais de scolarité diffèrent d’un niveau à un autre.
Et pour les internes ?
Autrefois, il y a avait l’internat. Mais c’est désormais le pensionnat. Il s’élève à 250 mille FCfa, y compris les frais de nutrition, santé. Bref toutes les charges sont incluses. Le pensionnat est réservé aux filles exclusivement.
Accueillez-vous les élèves d’autres religions que des catholiques ?
Il y a une fiche de religion qui circule, nous avons des pentecôtistes, les protestants, les nouvelles églises, les musulmans, l’union des églises évangéliques du Cameroun et j’en passe. Nous accueillons les élèves de toutes les obédiences religieuses. Les parents savent que le collège est catholique. Et nous posons aux parents la question de savoir s’ils sont d’accord que leurs enfants vivent toutes les activités qui se tiennent au sein de l’établissement. Nous prenons le cas de la messe et pendant le carême, le chemin de croix. Les parents sont d’accord. Certains parents nous disent que Dieu est Dieu. C’est le plus important.