Mettre un point d’honneur sur l’académie, développer les TIC sont les principaux défis que doivent relever les promus.
par Bertrand Ayissi
Une ère nouvelle a commencé à l’université de Ngaoundéré, le 02 juin dernier, avec de nouveaux promus au sein de son administration centrale. Nommés le 26 mai dernier par le président de la République, quatre hauts responsables de l’institution ont été installés dans leurs fonctions par le recteur Uphie Chinje Melo. De ce fait, le Pr Serge Doka Yamigno occupe désormais le siège de vice-recteur en charge des enseignements, de la professionnalisation et du développement des technologies de l’information et de la communication. Le Pr Henri Paul Ekobena Fouda a été installé comme vice-recteur chargé de la recherche, de la coopération et des relations avec le monde des entreprises. Le Pr Beda Tibi, lui, a pris fonction comme conseiller technique auprès du recteur. A côté, la seule dame de cette vague des promus, Hafsatou Djoubairou épouse Alioum, préside désormais aux destinées de la direction des affaires administratives et financières de l’université de Ngaoundéré. « Je m’engage tout d’abord à remplir les fonctions qui m’ont été confiées. Je vais redoubler d’efforts pour mériter ce poste et apporter un plus à l’université de Ngaoundéré. Je dis merci au président Paul Biya pour la haute confiance qu’il a placée en ma modeste personne », a-t-elle confié.
Tous reconnaissants au chef de l’Etat pour la confiance placée en eux, les nouveaux hauts cadres de l’université de Ngaoundéré mesurent déjà l’ampleur de leurs multiples tâches. Car comme l’a relevé le recteur, l’institution ne s’est jamais soustraite de son ambition de rayonner sur le plan national, voire à l’international. Pour cela, Uphie Chinje Melo a prescrit abnégation au travail à ses collaborateurs. « A terme, nous visons l’employabilité de nos étudiants. Nous souhaitons une interaction pour que les résultats de nos recherches soient implémentés pour améliorer l’économie de notre nation », a-t-elle souhaité.
Le cap doit ainsi plus que jamais être mis sur la qualité des enseignements et la professionnalisation de ceux-ci. L’illustre serviteur désormais commis à cette tâche, férue des technologies de l’information et de la communication, est déjà paré pour donner du punch à l’université à travers ces domaines névralgiques. « Madame le recteur l’a dit dans son propos, nous devons mettre l’accent sur l’académie et développer les TIC… Voilà en quelque sorte le défi que je dois relever pour cette université, pour faire d’elle une université futuriste », a réaffirmé le Pr Serge Doka. L’institution aux berges du lac de Dang est donc promise à un bel avenir, par les intelligences concertées des nouveaux promus autour du recteur.