Il s’agit du Tourisme, de la Communication et l’Hôtellerie.
Par Bertrand Ayissi
La Faculté des Arts, lettres et sciences humaines (Falsh) de l’université de Ngaoundéré s’enrichit de trois nouveaux départements. Il s’agit du Tourisme, la Communication et l’Hôtellerie. Ces derniers ont pour but de répondre efficacement au problème de chômage des étudiants après une formation universitaire. Et pour cela, les nouveaux étudiants ces trois nouveaux départements ont été rassurés, de décrocher un emploi du fait de la qualité de la formation, mais surtout, d’être des apôtres de l’auto-emploi. Ces assurances ont été données le 19 octobre dernier, lors de la prise de contact du doyen Jean Nzhié Engono avec les nouveaux étudiants des trois départements.
C’est que, depuis le 05 octobre dernier, l’engouement est certain. Les étudiants ont répondu présents à l’offre faite par l’université de Ngaoundéré. « Nous sommes bien tenus par des enseignants qualifiés et cohérents dans leurs explications depuis le 05 octobre dernier », a confié un étudiant de Communication. Pour le département de Tourisme particulièrement, de nombreux étudiants sortis des lycées techniques sont comptés dans l’effectif. Ils ont donc déjà une spécialité que la Falsh de l’université de Ngaoundéré leur permet d’affiner. « Nous sommes vraiment contents de la nouvelle filière parce qu’on ne s’y attendait pas », a relevé une étudiante de Tourisme.
La création de ces départements, projet porté par le doyen de la Falsh, vient ainsi répondre à un besoin longtemps exprimé, mais toujours pas résorbé. « Je suis agréablement surpris parce qu’aujourd’hui, c’est comme un jour de solennité de rentrée académique comme on en connait souvent. Mais ce n’est pas le cas. Il reste cependant aussi que même si ce n’est pas le cas, c’est un jour solennel dans mon cœur parce que c’est le premier jour que je rencontre les étudiants des nouveaux départements. Après beaucoup de péripéties, la haute hiérarchie est arrivée enfin à nous faire créer de nouveaux départements. C’est une grande chance pour nous. On l’habitude de nous cataloguer, en Falsh, d’être un établissement qui produit des chômeurs », a fait savoir le doyen de la Falsh aux étudiants. La joie était donc perceptible, que ce soit chez les enseignants des nouveaux départements, les étudiants, mais aussi les responsables de l’université au premier rang desquels le recteur, Pr Florence Uphie Chinje.
« Nous avons déjà plus de 150 étudiants pour une première promotion. Nous avons plus de 90 au cycle licence classique et une trentaine en master. En licence professionnelle, une trentaine est déjà annoncée et une vingtaine pour le master professionnel. Avec plus de 150 étudiants qui meublent le département de Communication pour un départ, c’est un grand défi pour nous. Nous offrons une formation de qualité avec plus de 30 enseignants recensés dont des professionnels aguerris et enseignants de haute facture. Nous avons évidemment des infrastructures qui commencent à s’y prêter, dont l’une des grandes salles de cours allouée au département. Il y a en plus le Cdtic pour les cours professionnels, la radio communautaire et ses infrastructures qui sont là pour accompagner le département sur le plan technique », a détaillé du Dr Joseph Dzene Edzegue, coordonnateur du département de la Communication. La Falsh de l’université de Ngaoundéré existe depuis 28 ans.