Par N.N
C’est une réforme voulue par le gouvernement de Paul Kagamé, le président du Rwanda. En effet d’après Rfi, le pays a entamé depuis quelques mois, un processus de suppression ou de révision des filières à faible employabilité. Cette réforme vise au premier chef, les filières non scientifiques. Parmi elles, on peut citer la sociologie, l’anthropologie, la philosophie…
Pour le gouvernement Rwandais, ces filières sociales sont inadaptées au marché de l’emploi. L’Union africaine estime la pénurie en ressources humaines en Afrique à plus de huit millions de médecins et de spécialistes, plus d’un million de chercheurs, plus de quatre millions d’ingénieurs et de près de 70 000 agronomes. Pourtant, le taux de chômage va crescendo en Afrique. Et c’est pour résoudre ce problème, que le Rwanda a entamé cette réforme dont l’objectif in fine est de : mettre à la disposition du pays, un capital humain. Et cette réforme commence par une formation ciblée.
Les autres universités Africaines doivent-elles suivre l’exemple rwandais ? Quelles filières devraient être supprimées ou révisées ? Selon vous, les formations sont-elles adaptées aux besoins du marché du travail sur le plan local ?