C’était lors de la clôture de l’année académique le 30 juillet dernier.
Par Mairama Damda
C’est dans une ambiance chaleureuse que s’est tenue la cérémonie de clôture de l’année académique 2020-2021 de l’Université Protestante d’Afrique Centrale (Upac) le 30 juillet dernier, à Yaoundé. Cette cérémonie présidée par le Pr Bouba Mbima, recteur de ladite université, a connu la participation du Pr Jean Mbia, représentant du ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), de Martine Grace Nadou-Madjié Zinsou-Lawson, présidente du conseil d’administration (PCA) de l’Upac et biens d’autres.
De prime abord, le recteur dans son discours de clôture à commencer ses propos en soulignant les sentiments qui l’animait ce jour. « En effet, un sentiment hybride de joie et de peine m’anime. De joie du fait que nous ayons terminé l’année dans de bonnes conditions, de peine du fait de la perte au cours de cette année de plusieurs de nos collègues et frères désormais regrettés (…). Je vous prie de vous lever pour observer une minute de silence en leur mémoire», a exhorté le Pr Bouba Mbima. Avant de poursuivre : « la cérémonie solennelle de clôture est une tradition de notre institution universitaire, dont l’intérêt ne s’est pas érodé avec le temps. »
En effet, ce sont au total 249 étudiants issus des différentes facultés et niveaux qui ont reçu leurs parchemins de fin de formation. « A ce moment ou nous clôturons l’année, il m’est particulièrement agréable de communiquer à votre aimable attentions que l’on aura produit cette année académique 178 titulaires d’une licence, 63 titulaires d’un master et 8 doctorat/Ph.D, sous tous les domaines confondus. Telle est la moisson au plan de la production d’intelligence utiles à la société », s’est réjoui le patron de l’Upac.
Le Minesup par la voix de son représentant n’a pas manqué de prodiguer quelques conseils aux étudiants qui ont reçu leurs diplômes et qui sont désormais sur le point de rentrer dans le monde professionnel. « Le conseil que je puis donner aux lauréats. C’est qu’ils maturent leur projet. Et pour ceux qui ont des documents sur la main, ils se rapprochent du ministère de l’enseignement supérieur et du ministère des petites et moyennes entreprises (PME). Car, il y a des fonds disponibles qui se volatilisent le plus souvent, Alors qu’ils maturent les projets qu’ils les portent vers les instances compétentes afin qu’on puisse les financer. Le message de l’enseignement supérieur c’est de partir vers l’employabilité des diplômés », a conclu le représentant du Pr Jacques Fame Ndongo, à cette cérémonie.