Une délégation d’EduCanada a organisé des JPO au collège Stintzi le 6 février 2023 pour présenter des opportunités aux élèves et à leurs parents.
Par Nadine Ndjomo
Après le Sénégal, la Côte d’ivoire, le Bénin, le projet EduCanada a déposé ses valises au Cameroun. Ceci grâce à la Soeur Simone-Pierre (native d’Obala), au secrétariat à l’éducation et à Mgr Bayemi, évêque d’Obala. Chapeautée par Raymond Ray, la délégation canadienne a organisé des journées portes ouvertes (JPO) le 6 février 2023, au collège Stintzi. Elle a présenté les opportunités qu’offrent les universités francophones au Canada, aux élèves des classes de 1ère et Tle, à leurs parents et aux responsables des différents établissements secondaires du diocèse d’Obala.
Pour Raymond Ray, la présence des africains dans les universités augmente le prestige de celles-ci. « Etant dans un contexte planétaire, le brassage culturel très enrichissant pour les étudiants et dans, l’instruction de qualité, est importante pour le développement de l’Afrique », a-t-il déclaré, pour encourager les parents venus à cette grand-messe, s’informer.
En effet, EduCanada assure à chaque étudiant un parcours personnalisé. Les conditions sont donc tributaires du profil de chacun. La base pour chaque candidat reste toutefois : « l’obtention du baccalauréat, être reconnu et recommandé par un établissement, avoir un casier judiciaire vierge, être en bonne santé et disponible au changement culturel et climatique, prévoir une caution de 15 millions de FCfa pour les trois premières années », a-t-on appris.
Une fois le lien établi, entre l’élève, le parent, l’université et la faculté, l’institution, se charge de suivre les notes de l’élève jusqu’à l’obtention de son baccalauréat. La caution n’est versée qu’à la fin de ce parcours et une fois que toutes les conditions sont réunies.
Satisfaite, la Soeur Elisabeth Ngah, principale du collège Stintzi a souhaité qu’une telle initiative devienne légion. Le collège dont elle a la charge, a l’habitude de recevoir certaines universités Camerounaises, dont les responsables des facultés viennent souvent présenter aux élèves, les différents programmes, qu’elles offrent. L’an dernier, deux élèves du collège ont obtenu leur visa pour deux facultés canadiennes. Ce qui témoigne du sérieux et des opportunités qu’offrent les établissements du diocèse d’Obala, à leurs élèves.
Encadré
Liste des cinq universités disponibles
-L’université d’Ottawa. Elle est majoritairement bilingue et offre des programmes intéressant pour les séries scientifiques.
–L’université Saint Paul d’Ottawa. Elle est bilingue et catholique. Elle vante des programmes alléchants pour les sciences humaines. Elle est donc indiquée pour les séries littéraires.
–L’université francophone d’Ontario. Elle est spécialisée en sciences humaines et forme surtout des étudiants en gestion des organisations, sociologie, ONG, environnement urbain et bien d’autres opportunités d’études en sciences humaines ( théories sociales). Le parcours est indiqué pour les séries littéraires et même de gestion.
-L’université d’Hearst. Elle est spécialisée en psychologie, administration des affaires, ressources humaines et sociales…elle reste aussi très indiquée pour les facultés de biologie. L’Hearst donne accès aux séries scientifiques et littéraires.
-L’université de Toronto. Cette dernière est spécialisée dans des parcours d’économie, l’administration des affaires, la communication. Elle est donc le parcours privilégié autant pour les élèves des classes scientifiques que pour ceux des classes littéraires.
Bonjour, je me nomme Lema Marie Louise Ornella je suis Ingénieur agronome diplômé de l’université de Dschang la FASA où j’ai également obtenus un Diplôme en Master Recherche ( Phytopathologie). J’aimerais poursuivre mon Doctorat dans l’université d’OTTAWA.