L’annonce a été faite lors du colloque international qui a eu lieu du 15 au 17 décembre 2021 à Yaoundé.
Par Darielle Pemba (Stagiaire)
« Non-violence, paix et développement depuis les indépendances africaines ». C’est sous ce thème que s’est tenu le colloque international pour la non-violence dans les sociétés africaines de l’université protestante d’Afrique centrale (Upac) du 15 au 17 décembre 2021, à Yaoundé au Cameroun. Le choix de cette thématique se justifie par la mise en place des études en cycles master et doctorat sur la non-violence avec la création de la « Chaire Nelson Mandela pour la non-violence » dans cette institution universitaire.
A travers sa faculté des Sciences Sociales et Relations Internationales (Fssri) et son département de Paix et Développement, l’Upac exprime la volonté de mettre en lumière les causes de la violence au Cameroun en particulier et en Afrique en général. « On choisit d’étudier un tel sujet à l’Upac car, il faut savoir que les racines de cette université sont la religion et la paix. Notre foi doit s’extérioriser de telle sorte que nous puissions vivre dans la joie, dans la paix mais surtout dans l’acceptation de l’autre. L’autre n’est pas un enfer d’après Jean Paul Sartre. Nous avons organisé ce colloque en vue de conscientiser davantage nos étudiants, nos enseignants, nous-mêmes. Sans la paix, il ne peut y avoir de développement », a souligné Bouba Mbima, recteur de l’Upac, après le colloque.
L’ouverture de la Chaire Nelson Mandela à l’Upac se justifie donc par le fait que l’Afrique actuelle doit se ressourcer auprès des grands hommes qui ont lutté pour la paix. Nelson Mandela étant l’exemple en la matière sur le continent africain, cette nouvelle forme académique vient ainsi en ode et reconnaissance à cette figure emblématique.
Ce colloque a aussi mis en lumière des personnalités telles que Mahatma Gandhi, Mohandas Karamchand en Inde et Martin Luther King aux États-Unis.