
Le recteur l’a fait savoir dans une lettre adressée à certains responsables d’établissements de cette institution universitaire.
Par Bertrand Ayissi
« Il nous a été donné de constater que certains établissements, au mépris des textes en vigueur en la matière, soumettent les étudiants à l’exigence de préfinancer les jurys de soutenance de leurs thèses. Je tiens à rappeler aux chefs d’établissement et à leurs collaborateurs impliqués dans la procédure de programmation des soutenances de thèse que cette pratique est formellement interdite ». La lettre signée du recteur de l’université de Ngaoundéré, Pr Uphie Chinje, le 06 juin 2022, vient ainsi mettre un terme à une pratique ayant trouvé un terrain fertile dans certains établissements de son institution. Il y a peu, cette pratique a même été l’objet de quelques soubresauts entre des candidats réclamant leur dû du fait des retards de paiement, et des chefs d’établissement.
Toujours dans son souci de réguler les choses dans le circuit financier de l’université, Uphie Chinje a instruit une célérité dans le traitement des dossiers financiers des enseignants. « Mon attention vient d’être attirée de ce que, la plupart des enseignants se plaignent du fait que certains chefs d’établissement ne se préoccupent pas des dossiers académiques à incidences financières, dans le cadre de leur travail. Cette situation, à long terme, risquerait de perturber la cohésion sociale sur le campus », a-t-elle écrit le 10 juin dernier à l’intention de tous ses collaborateurs. Une nouvelle qui va sans doute égayer les enseignants, pour peu qu’elle se rende effective.