C’est un choix fait par l’administration pour que ces derniers réussissent à leurs examens de fin d’année.
Vanessa Nkou Alima
Situé au quartier Tsinga, à 20 mètres de la paroisse Christ roi, le lycée éponyme est un cadre où les élèves de divers horizons viennent acquérir le savoir. Hors de ce portail noir ce 6 septembre, les élèves du second cycle attendent impatiemment que ceux du premier cycle libèrent les salles de classe. Pendant ce temps, ceux-ci se racontent leurs vacances et se fixent des objectifs pour la nouvelle année scolaire « car l’année ci, je vise le premier banc pour plus de concentration », confie Rostand T. élève en classe de 2nd, à son camarade tout joyeux. Or dans la salle, les nouveaux affichent un calme plat. « Je ne connais personne ici. Raison pour laquelle je me retire et j’attends impatiemment le déroulement des cours prévu à 12 h 00 », explique Gaël, élève en classe de seconde.
En effet, pour lutter contre la pandémie du covid-19, plusieurs établissements ont opté pour le système de mi-temps afin de limiter l’expansion de ce virus. Dans ce lycée, les élèves des classes d’examen sont privilégiés. « Il est désormais questions pour ces élèves des classes d’examen de revenir aux horaires normales (7h30- 15h30). Et ceux des classes intermédiaires continuent avec le système de mi-temps », déclare Gaston Achille Ekossono, censeur du lycée de Tsinga.
Ce système s’applique de plus en plus dans ce lycée. « Ici, le réaménagement est bien effectif, donc 22 divisions en mode mi-temps et 23 divisions en mode plein-temps », a-t-il renchérit. Pour ce qui est des enseignants, leur rentrée a débuté le 29 juillet dernier. Le but de cette rencontre « portait sur l’accueil des nouveaux enseignants et de leur mobilisation. Il était également question pour nous d’établir les emplois de temps qui nous seront attribués pour la nouvelle année », confie le censeur.
Les salles de classe ici à Tsinga comportent maximum 60 élèves par salle question de satisfaire la demande.Depuis le 5 septembre 2022, Gaston Achille Ekossomo, n’a pas manqué de commencer son travail. En tant que censeur, il a le devoir de remplir son rapport hebdomadaire qui consiste à recenser le nombre de niveaux dont il a la charge, notamment les classes de premières scientifiques et de secondes espagnoles.
A côté de cela s’ajoute, le nombre de leçons prévues par classe, le nombre de leçons faites par classe, les noms et prénoms des enseignants absents, ensuite les actions menées et enfin les solutions envisagées.