Originaire du département de la Lekié au Cameroun, il est l’un des meilleurs mathématiciens du monde.
Par Ali
Abdon Atangana est un produit du lycée d’Obala. Originaire du département de la Lekié, dans la région du Centre, au Cameroun, ce trentenaire est considéré comme l’un des meilleurs mathématiciens Africains et désormais du monde. D’ailleurs, en 2020, ce fils de la localité d’Elig-Mfomo a été nommé comme l’un des mathématiciens les plus cités au monde. A 35 ans, Abdon Atangana est devenu une référence mondiale. Et cela ne date pas d’aujourd’hui. Car, après avoir achevé ses humanités au lycée d’Obala, où il fait un brillant parcours, il s’inscrit à l’université de Yaoundé I, en mathématiques.
Quelques années plus tard, il s’envole pour l’Afrique du Sud. Là-bas, Abdon Atangana, obtient un doctorat en mathématiques appliquées. Son entrée à la « clarivate web of sciences », qui est un cercle ultra sélecte dont le rôle est de publier les écrits scientifiques les plus influents au monde est une consécration. Non parce qu’il est seulement brillant, mais surtout parce qu’il est le plus jeune mathématicien Africain à y figurer.
Et ce sont ses travaux sur le développement d’un nouvel opérateur fractionnaire mathématique utilisé pour modéliser des problèmes tels le passage de l’écoulement des eaux souterraines, la propagation de maladies infectieuses, le comportement météorologique, le type de régulateur de vitesse dans les voitures, qui lui ont valu cette « récompense».
Gérée par Clarivate Analytics et originellement produite par la société ISI-institute for scientific information de Thomson Scientific, division du groupe canadien Thomson Reuters cette plateforme d’information scientifique et technique, donne accès à six bases de données bibliographiques dont : Science Citation Index, Social Sciences Citation Index, Arts & Humanities Citation Index, Conference Proceedings Citation Index, Book Citation Index, Emerging Sources Citation Index.
Devenu Professeur, le Camerounais a également reçu le prix TWAS Mohammad A. Hamdan de l’Académie mondiale des sciences pour l’avancement de la science dans les pays en développement. En 2020, il avait déjà publié dans plus de 20 revues.