enseignant d’université-promoteur d’établissement scolaire.
Propos recueillis par Nadine Ndjomo
Vous êtes le promoteur de l’Institut Dé Fara, à Ngaoundéré. Quelles formations proposez-vous aux étudiants ?
Bonjour et merci de me donner la possibilité de m’exprimer à travers votre média à propos de l’Institut Dé Fara qui ouvre ses portes en cette année académique. Dans cet Institut, nous offrons spécifiquement les formations dans les domaines du numérique et du management. Il est ouvert en particulier aux jeunes du niveau secondaire engagés dans la vie active ou encore en décrochage scolaire. Nous leur donnons, à travers nos formations, la possibilité d’acquérir une qualification afin qu’ils puissent s’insérer plus aisément dans le monde socio-professionnel.
Qu’en est-il des diplômes et des débouchés de ces formations, quand on sait qu’il est de plus en plus difficile pour l’Etat d’intégrer les étudiants en fin de formation ?
À l’issue de la formation qui dure entre 10 et 12 mois, avec position d’imprégnation en entreprise, les apprenants sont soumis aux examens organisés par le Ministère de l’emploi et de la formation professionnelle (Minefop) et peuvent obtenir un Diplôme ou alors un Certificat de qualification professionnelle signé du patron de ce Ministère. Les débouchés sont bien-sûr dans les secteurs publics et privés, mais surtout on encourage et favorise l’auto-emploi des jeunes issus de notre Institut. C’est une évidence, l’Etat ne pourrait et ne saurait absorber la masse de jeunes formés chaque année, mais devrait, et c’est un devoir régalien, mettre en place des mécanismes favorables pour l’auto-emploi. Je pense que c’est le cas aujourd’hui à travers plusieurs sectorielles.
Faut-il avoir un background précis pour suivre une formation à l’institut Dé Fara ?
Pour ce début, nous commençons par les jeunes diplômés ou non du secondaire. Ils sont nombreux à ne plus prendre le chemin de l’école et qui souhaitent se lancer dans la vie active. Et cela n’est possible qu’à travers une qualification de choix, répondant à un besoin précis sur le marché de l’emploi ou de l’auto-emploi. Nous ne nous arrêterons pas à ce niveau car nos perspectives sont nombreuses.
Est-il possible d’être étudiant à Fara est de suivre des cours en ligne ? Le coût de la formation sera-t-il le même que ceux qui les suivent en présentiel ?
Cela fait partie de nos perspectives justement. Rendre accessible et dispenser des cours en ligne implique des efforts et des ressources complémentaires importantes. Mais nous resterons dans la logique de pratique de coût de formation social.
C’est aussi ça être enseignant d’université, mettre ses connaissances et ses compétences au service au développement des communautés locales.